Les nuisibles sont en train de nous envahir

Photos punaises matelas

Encouragées par l’interdiction des insecticides, la mode des brocantes et Airbnb

les Nuisibles de toutes sortes sont en train de nous envahir.

Nous avons été réveillés à 2 heures du matin et nous nous sommes grattés jusqu’au lever du jour.

" Rachel se souviendra longtemps de son séjour à Disneyland Paris. Les punaises de lit l’y attendaient en rangs serrés dans sa chambre de l’hôtel Santa Fe, et elles n’ont épargné ni son mari ni ses enfants. Du coup, la famille n’a plus eu le cœur à faire la queue pour Ratatouille, l’une des attractions phares du parc. "Après les punaises, on n’avait pas envie de voir des rats…"

Interrogée par Capital, la direction de Disneyland Paris a reconnu que certaines des 5.800 chambres de ses hôtels pouvaient héberger des insectes piqueurs. Et confessé que trois chiens renifleurs étaient sur le pied de guerre tout au long de l’année pour tenter de les en chasser.

Décidément, les nuisibles ne reculent plus devant rien pour pourrir notre vie quotidienne !

C’est bien simple, depuis quelque temps, chez nous, ils sont comme chez eux.

En dix ans, les infestations de punaises de lit ont été multipliées par dix, la gale a pris ses aises jusque dans les beaux quartiers, les poux font la nique aux traitements et les signalements de rats en centre-ville ont explosé, au point que la mairie de Paris a été contrainte de fermer un moment vingt squares colonisés par les surmulots.

La diffusion sur les réseaux sociaux de la vidéo d’une poubelle de la capitale grouillante de rongeurs a achevé de convaincre les plus sceptiques de l’ampleur du fléau.

Ce n’est pas tout. Totalement inconnue il y a dix ans, la larve de la pyrale, une chenille verte perpétuellement affamée, a commencé de détruire méthodiquement les buis de nos jardins à la française.

dératisation rats et souris colmar

Depuis 2016, par exemple, les produits raticides ne doivent plus être déposés à même le sol, mais placés dans des pièges fermés.

Attraper les rongeurs avec cette technique est beaucoup plus délicat, témoigne Pierre Falgayrac, formateur et auteur du livre “Des rats et des hommes”.

Il faut créer un chemin olfactif pour les attirer, ôter toute odeur humaine, bref, c’est plus long et donc plus coûteux."

D’autant que la Commission européenne a imposé le 1er mars dernier de diviser par deux la concentration de matière active dans les produits.

En clair, les rats devront manger deux fois plus de pâte empoisonnée pour être éradiqués.

Pour les insectes dévoreurs de jardins, inutile d’incriminer l’Europe, ce sont les députés français qui sont les seuls responsables.

Emportés par la furie environnementale ambiante, ils ont interdit en 2017 l’utilisation des insecticides chimiques dans tous les espaces verts ouverts au public, squares, avenues bordées d’arbres ou parcs de châteaux.

Du coup, c’est la pyrale qui se régale ! Pour la combattre, les spécialistes doivent maintenant se contenter de poser des pièges à phéromones, beaucoup plus chers (40 euros l’unité) et à l’efficacité bien moindre.

Le charançon rouge, qui fait un festin avec les palmiers du Midi, ou la bactérie Xylella fastidiosa, qui tue méthodiquement les oliviers, votent eux aussi pour cette nouvelle loi, qui leur garantit une existence tranquille.

Mais les errements des politiques ne sont pas seuls en cause. Les petites bêtes profitent à plein du développement du tourisme et des échanges internationaux. La punaise de lit, par exemple, a certainement été apportée par des visiteurs venus d’Amérique du Nord, la région d’origine de ce suceur de sang. "Depuis les années 1950, elle avait pratiquement disparu du pays, dans les semaines qui ont suivi la Coupe du monde de 1998, nous avons assisté à un afflux massif de clients infestés par les punaises de lit  Depuis, l’épidémie s’étend…"

Très branchées Internet, ces piqueuses ont aussi profité de la création d’Airbnb.

La punaise se cache dans les valises, traverse l’Atlantique et ressort dans les appartements loués pour coloniser les centres-villes.

"Avant l’arrivée de ce mode d’hébergement, seuls les hôtels étaient vraiment touchés, poursuit notre chasseur. Désormais, tout le monde est concerné…" L’essor du Bon Coin et d’autres sites d’achat de meubles d’occasion est aussi une aubaine pour ces insectes, qui passent d’un appartement à l’autre sans s’user les pattes en voyageant cachées dans le bois et les tissus.

Marc, un médecin généraliste, dont le bel appartement lyonnais situé à deux pas du très chic parc de la Tête d’or était infesté de punaises de lit, n’a certes pas dépensé autant. Mais il a quand même dû débourser 1.500 euros pour pouvoir dormir tranquille. "Sans compter les deux meubles de famille dont j’ai dû me séparer", soupire-t-il. Et n'espérez pas vous en sortir indemne si vous n’êtes pas personnellement touché ! Le débarquement des bestioles va en effet coûter de plus en plus cher à tous les contribuables.

Rien qu’à Nice, par exemple, les nouveaux traitements anticharançons vont engloutir 2,7 millions par an, six fois plus que les produits chimiques habituels, désormais interdits. Il va falloir augmenter les impôts d’autant. Un peu plus à l’ouest, le long du canal du Midi, c’est le remplacement progressif de 42.000 platanes bicentenaires, décimés par le chancre coloré, qui promet de vider les caisses : il devrait coûter 230 millions d’euros à Voies navigables de France, l’établissement public qui gère les canaux et les rivières. Là encore, il faudra bien que quelqu’un paie. À Paris, c'est la prolifération des rats, favorisée par la saleté des rues, qui est en train de faire flamber la facture. De combien au juste ? Contactés par Capital, les services d’Anne Hidalgo ont refusé de le dévoiler.

Mais la simple pose dans les jardins publics de 600 bacs à ordures impénétrables aux rongeurs devrait revenir à environ 500.000 euros, et le remplacement d’une partie des 30.000 poubelles Vigipirate (achetées 120 euros l’unité) par des modèles moins vulnérables aux rongeurs ne sera pas donné non plus.

Quant aux sociétés publiques de HLM de la capitale, financées par le contribuable, elles vont au-devant d’une catastrophe. Près de 25% des immeubles de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP) seraient touchés par les punaises de lit, ce qui représente environ 13.000 logements potentiellement infectés.

Quand on sait qu’en 2016 l’organisme a dépensé 170.000 euros pour le seul traitement de 310 appartements situés rue Compans, dans le XIXe arrondissement, on peut se faire une idée de la facture… Comme si cela ne suffisait pas , beaucoup d’entreprises privées sont aussi frappées par ces plaies d’Egypte.

deratisation

Il faut dire que les services de nettoyage, bloqués par un chantier, n’ont pu accéder pendant plusieurs semaines à cette artère touristique, jonchée de papiers gras et de restes de McDo. Du coup, elle est devenue un véritable garde-manger à ciel ouvert pour les rongeurs. «Ils trottaient aux pieds de nos clients." Xavier, lui aussi restaurateur mais installé à Marseille, a été obligé d’acheter deux Box, des pièges sans produit chimique pour dératiser son établissement.

Attiré dans la boîte par un appât naturel, le rongeur est bloqué, remonté grâce à un petit système d’ascenseur pour être électrocuté avant d’être enfermé dans un sac en plastique étanche. Certains modèles alertent même par SMS quand un animal est capturé ou quand la batterie est trop faible. Coût de ce petit bijou 100% écolo : 1.900 euros chez certains distributeurs ! "C’est le prix à payer pour ne pas voir un rat courir dans la salle de mon restaurant", déplore Xavier.

On pourrait multiplier les exemples. A Thionville, (Moselle), c’est le complexe de cinémas Kinepolis qui a vu sa fréquentation chuter brutalement en novembre dernier à cause d’une invasion de punaises. Les exploitants ont été obligés de mettre deux salles en quarantaine, puis de fermer boutique une semaine pour traiter les fauteuils. Ils ont dépensé 40.000 euros, mais cela ne résoudra pas l’effet dévastateur en termes d’image… L’affaire, cependant, n'est pas perdue pour tout le monde.

Comme on pouvait s’y attendre, le débarquement des nuisibles dans nos villes et nos campagnes a suscité la création de centaines d’entreprises spécialisées dans le "3D" (dératisation, désinsectisation, désinfection).

La chambre syndicale en comptabilise désormais 2.400, dont 31% n’existaient pas en 2010. Et le mouvement n’en est sans doute qu’à ses débuts, car le chiffre d’affaires du secteur (770 millions d’euros en 2017) affiche une croissance annuelle de près de 10%.

Le problème, c’est que certaines de ces sociétés n’affichent que des compétences limitées, pour ne pas dire inexistantes. Calqués sur les tristement célèbres SOS Dépannage.

La fameuse certification biocide, indispensable pour décrocher l’agrément ministériel, n’est même pas un gage de sérieux, car elle s’obtient après une formation de trois jours. Les futurs dératiseurs y apprennent certes à manipuler quelques produits dangereux, mais ils ne sont pas formés aux techniques de capture proprement dites.

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C'est pour cela que DKM Experts souhaite apporter à sa clientèle la garantie que nos interventions sont effectuées par des professionnels qualifiés.

  • C’est pourquoi notre entreprise est agréée CEPA – CEN 16636.

  • Qu’est-ce que la certification CEPA CEN 16 636 ? Cette norme décernée par le Bureau Veritas représente le seul standard européen de qualité dans la lutte contre les nuisibles (pest management). Elle formalise le savoir-faire des 3D, la maîtrise de la traçabilité des interventions ainsi que les compétences des intervenants 3D.

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  • DKM Experts s’inscrit donc dans une démarche de qualité et de transparence totale concernant nos compétences dans les domaines de la Dératisation, la Désinsectisation ainsi que de la Désinfection.

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