Les principales espèces de guêpes visibles en France

Nid de guêpes et frelons dans les Bouches du Rhône et le Var

Les guêpes, les abeilles, les bourdons sont des insectes appartenant à l’ordre des hyménoptères qui se caractérisent par quatre ailes membraneuses, un appareil buccal de type broyeur-lécheur et une métamorphose complète.

Actuellement, 200 000 espèces ont été décrites, ce qui ne représente qu’une partie des espèces existantes.

Les polistes se reconnaissent à leur abdomen fuselé, effilé à l’avant comme à l’arrière, celui des guêpes et des frelons est tronqué à l’avant.

Les guêpes sont de couleur noire et jaune avec des taches et des dessins caractéristiques des espèces. La pubescence est nulle (polistes) ou clairsemée (guêpes et frelons).

Les frelons, nettement plus gros (jusqu’à 40 mm) présentent, en plus, des nuances de roux sur le thorax et l’abdomen.

Les guêpes et les polistes mesurent entre 15 et 25 mm.

Frelons asiatiques

Cycle de développement et organisation sociale

Contrairement à d’autres insectes sociaux, tels les abeilles, les fourmis ou les termites, les sociétés de guêpes et frelons sont annuelles.

Au printemps, une femelle fécondée l’année précédente, fonde une nouvelle société. Elle choisit un emplacement et y commence la construction des premières alvéoles du nid, elle y dépose les premiers oeufs et élève les larves qui en sortent. Après nymphose, ces larves deviennent des ouvrières stériles qui poursuivent la construction du nid et approvisionnent la colonie. La reine se consacre alors exclusivement à la ponte.

A la fin de l’été, les oeufs donnent des mâles et des femelles fertiles qui seront fécondées.

Aux premiers froids, le nid périclite et toute la colonie disparaît ; seules les femelles fécondées hivernent dans un abri naturel.

Les nids sont fabriqués à partir de bois d’origines diverses, transformés en papier par trituration. Pour fabriquer le papier servant à l’élaboration du nid, la guêpe gratte une écorce ou un morceau de bois avec ses mandibules. Elle arrache les fibres végétales en se déplaçant à reculons. Elle mâche ensuite le matériau sec et y ajoute de la salive pour  former une boulette de pâte. De retour au nid, la guêpe applique cette pâte de papier à l’endroit désiré, avec ses mandibules, toujours en marchant à reculons. Les fibres sont alignées parallèlement les unes aux autres afin de donner plus de force à la structure. En séchant, la pâte de papier se transforme en un matériau isolant et résistant à l’eau.

Achevés, ils sont de forme et de taille variables et peuvent contenir de quelques dizaines à plusieurs milliers d’individus, selon l’espèce. Apparents ou cachés, on les rencontre dans les endroits les plus variés : tronc d’arbres creux, coffrages de volets roulants, cheminées, greniers… à la cime des arbres aussi bien que dans le sol. On les repère surtout grâce aux allées et venues diurnes des ouvrières qui peuvent aller chercher leur nourriture assez loin du nid.

Par exemple, Les guêpes du genre Vespula construisent des nids souterrains. Elles s’établissent dans des cavités déjà existantes, comme des terriers abandonnés par des rongeurs, par exemple. Les guêpes agrandissent la cavité au besoin en creusant le sol et en évacuant les cailloux. On trouve parfois de petits amoncellements de pierres à l’entrée du guêpier. Certaines espèces peuvent aussi faire leur nid dans des lieux sombres de nos habitations, par exemple sous une galerie, dans une remise, dans un grenier, ou encore dans les murs, sous les forgets et les entre-toits des maisons.

Les besoins en nourriture sont doubles : des substances carnées pour les larves (cadavres d’insectes, fragments de viande …) et des matières sucrées (fruits) et protéines animales ou végétales (pollens) pour les adultes.

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Nuisances

Elles sont de plusieurs natures :

  • Piqûres : ces insectes sont piqueurs (sauf les mâles) et utilisent leur aiguillon pour injecter leur venin ; ils sont susceptibles de piquer plusieurs fois.
  • Ces piqûres très douloureuses peuvent, selon leur localisation, (gorge, cou …) provoquer des oedèmes entraînant un étouffement parfois mortel.
  • Des réactions allergiques (choc anaphylactique) très graves, parfois mortelles également, surviennent dans certains cas.
  • Les piqûres sont tout aussi dangereuses pour les animaux domestiques que pour les humains.
  • dégradation et pollution des aliments perturbation du cadre de vie, phobie de la prolifération des insectes.

Obligation de traitement

En raison des inconvénients et des dangers qu’ils représentent, les guêpes, frelons et polistes sont responsables de nuisances, contre lesquelles le Règlement Sanitaire Départemental oblige les occupants de logements et de locaux de préparation ou de vente d’aliments à prendre les mesures de protection qui s’imposent.

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